Inimitable et irrévérencieuse, Géraldine touche à tout. Vraiment. Issue de l’univers des arts visuels, quand la femme cagoulée ne crée pas sa propre ligne de vêtements ou ses portraits à colorier, elle crie dans un ventilateur entourée des Léopards Cohen, des Pratiques Watson, China Twain ou Velveeta Franklin, groupe d’élite au nom changeant, formé autour de l’auteur-compositeur-interprète-multi- instrumentiste-psyché-pop-grunge Navet Confit. Indescriptibles et subversifs, ses titres déconstruisent les clichés de la pop pour en faire quelque chose d’inquiétant, mais de burlesque. Toujours pittoresques, ses performances sont des happenings déjantés aussi « attendrissants » que distordus et amplifiés auxquels assiste une foule curieuse et amusée toujours plus imposante. Amorcé par un soir de l’an 2005 dans le confort d’un minuscule studio maison avec l’enregistrement de Lance le sapin à Géraldine — désormais un classique des étranges Noëls de ses admirateurs —, son projet, qui devait être une simple coquetterie interactive, a pris en quelques mois des proportions inespérées. Ainsi, et pour satisfaire aux demandes d’un public de plus en plus insistant, Géraldine monte sur scène pour la première fois en 2007. Suivront plusieurs performances remarquées — notamment au Pop Montréal, au Canadian Music Week, à M pour Montréal, au Festival Voix d’Amérique, aux Francofolies de Montréal et au Festival de Musique émergente d’Abitibi-Témiscamingue —, plusieurs mentions, dont celle d’artiste à surveiller en 2008 et 2009, des sommets de palmarès et, en 2010, la parution d’un premier « record », Sold Out Capitalisme.

Dernière mise à jour le 22 mars 2011

Spectacles

Villes mortes

Villes mortes

de Sarah Berthiaume

Salle Jean-Claude-Germain

5 au 23 avril 2011

Crédit : Maryse Boyce

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