une création du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui
Salle Michelle-Rossignol
14 avril au 7 mai 2022
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RÉSUMÉ
Emma est partie sans laisser de trace. Femme dans la jeune trentaine, mère, conjointe, fille, amie, elle menait jusqu’à présent une vie normale. Aux prises avec les conséquences de son absence, ses proches cherchent à comprendre. Qui n’a jamais rêvé de disparaitre, ne serait-ce qu’un instant ? De s’évaporer ? D’échapper à une identité et à ce que les autres y projettent ? Tramant habilement différentes approches dramaturgiques, Rébecca Déraspe explore les multiples visages de ce qui nous enferme dans notre propre vie et la radicalité de certaines possibilités d’évasion.
« Au Japon, le phénomène des Évaporés est foncièrement perturbant. En effet, 100 000 japonais, chaque année, organiseraient leur disparition volontaire. Et vous ? Comment disparaissez-vous de vous-mêmes ? Est-ce l’alcool qui vous permet d’échapper à l’emprise de votre identité ? Ou est-ce les longues marches que vous aimez prendre pour n’être nulle part et personne durant un temps limité ? Et surtout, que feriez-vous avec la mise en scène de votre vie, si vous pouviez en redessiner complètement les contours ? » — Rébecca Déraspe
texte Rébecca Déraspe mise en scène Sylvain Bélanger interprétation Geneviève Boivin-Roussy, Élisabeth Chouvalidzé, Josée Deschênes, Vincent Graton, Reda Guerinik, Éléonore Loiselle, Maxime Robin, Tatiana Zinga Botao assistance à la mise en scène et régie Julien Veronneau scénographie et conception lumière Cédric Delorme-Bouchard costumes Julie Charland conception sonore Larsen Lupin maquillages et coiffures Angelo Barsetti conseil au mouvement Francis Ducharme régie Marie-Claude D'Orazio assistance aux costumes Yso sonorisation Hugo Trépanier intégration vidéo William Couture direction technique Simon CloutierÀ la création (2020)
« C'est bouleversant, c'est bon, c'est très profond. »
Catherine Richer, Le 15-18, ICI Radio-Canada
« Orchestrée par Sylvain Bélanger avec soin, la pièce culmine dans ce duo d’actrices formé de Geneviève Boivin-Roussy (Emma), qui n’aura jamais quitté la scène, et Éléonore Loiselle (Nina). [...] Ensemble, elles décuplent la portée du texte déchirant de Rébecca Déraspe, qui accepte qu’il n’y ait pas « de réponses, juste des hypothèses » pour expliquer l’autre et ses agissements. »
François Jardon-Gomez, Le Devoir
« Nous étions nombreux et nombreuses a être émue.s. Les acteurs sont formidables, impeccables. [...] C’est fantastique. »
Evelyne Charuest, Dessine-moi un dimanche, ICI Radio-Canada
« On sait qu’on assiste à un grand moment de théâtre lorsque le temps se suspend et nous submerge. Ceux qui se sont évaporés a ce pouvoir-là. »
Étienne Bergeron, Magazine Spirale
« La distribution est de haut vol! Et toutes les prestations sont bien accordées et exécutées, particulièrement Geneviève Boivin-Roussy en Emma, une comédienne dont le jeu est d’une extrême finesse. Josée Deschênes et Vincent Graton, qui jouent ses parents, sont bouleversants. Éléonore Loiselle (qu’on n’avait jamais vue sur les planches) est la grande surprise de Ceux qui se sont évaporés. [...] Sa seule présence mérite le détour au CTD'A pour voir cette riche production qui lève délicatement le voile sur un grand mystère de l’âme humaine.»
Luc Boulanger, La Presse
« Le langage de Déraspe frappe en premier, puis les choix de Sylvain Bélanger qui n’a rien laissé au hasard dans sa mise en scène chorégraphiée au quart de tour. »
Amélie Bélanger, Sorstu.ca
« Ce texte remarquable pas sa densité et son urgence est défendu par des comédiens qui, visiblement, vivent de l’intérieur d’eux-mêmes cet épouvantable drame. »
Marie-Claire Girard, Théâtre Cambrésis
« Il y a beaucoup d’humour, on joue avec beaucoup de codes du théâtre, on est proches des comédiens, on est impliqués dans leurs histoires […] ça vient nous chercher aux tripes, qu’on soit parent ou pas. »
Catherine Brisson, 98,5 FM
« Une mise en scène inspirée. Le travail de Sylvain Bélanger est à souligner. Le rythme est soutenu. Les comédiens, superbement dirigés, excellent sur une vaste scène de bois entourée de deux murs blancs avec peu d’éléments de décor. [...] Le sujet de l’évaporation volontaire est traité ici avec intelligence et délicatesse. Cette création émeut et fait réfléchir sur l’envie de disparaître. »
Thomas Mercier, ARP.Média
« Ces divers récits enrichissent une narration à la fois très dense et intelligemment fragmentée. Le dépouillement scénique laisse toute la place au texte qui se cogne sur les murs blancs, sur le plancher de bois, sur les espaces séparant les corps. Ceux des comédien·nes, mais aussi des spectateurs et des spectatrices. »
Rose Carine Henriquez, Jeu revue de théâtre
« La mise en scène exécutée par Sylvain Bélanger est particulièrement réussie et sert magnifiquement le propos. »
Gabrielle Deschamps, Passion MTL
« Présentée au Théâtre d’Aujourd’hui, la pièce Ceux qui se sont évaporés aborde avec réalisme, créativité, intelligence et sensibilité des questions qui touchent un large public. »
Emmanuel Martinez, Le Journal de Montréal
« Outre les questionnements bouleversants que soulève cette œuvre, on retient le jeu des acteurs, dont Geneviève Boivin-Roussy dans le rôle principal, et Éléonore Loiselle dans la très courte, mais puissante scène finale, de même que la disposition perpendiculaire des gradins, qui traduit le sentiment d’étouffement de la protagoniste. »
Marie-Lise Rousseau, Journal Métro
à la reprise (2022)
« [Geneviève Boivin-Roussy] est extraordinaire dans le rôle principal. Autour d’elle, Josée Deschene et Éléonore Loiselle sont extrêmement touchantes, Vincent Graton, Reda Guerinik, Tatiana Zinga Botao, Maxime Robin sont très solides. Et que dire Élisabeth Chouvalidzé, qui est une octogénaire et qui est un trésor national à voir comme ça sur les planches. La mise en scène de Sylvain Bélanger laisse toute la place aux acteurs et à ce texte immense de Rébecca Déraspe, dans sa poésie, dans son humour, dans son humanité. »
Claudia Hébert, Le 15-18, ICI Radio-Canada
« Encore plus soufflé que lorsque je l’avais vue il y a deux ans, je suis sorti de cette représentation complètement exalté par la magie à laquelle je venais d’assister. Je n’ai pas été capable de parler des interprètes et de ce qu’ils venaient de m’offrir sans pleurer devant tant de beauté. Ceux qui se sont évaporés s’inscrit parmi ces quelques spectacles parfaits que l’on voit dans une vie, ces quelques pièces qui touchent chacun des points d’acupuncture et qui ne nous quittent plus. »
Yanik Comeau, Théâtralité
« En définitive, la mise en scène de Sylvain Bélanger est tantôt poétique, tantôt onirique. On s’évade carrément avec Emma [jouée par Geneviève Boivin-Roussy] à travers la nuit, à l’image d’un rêve éveillé [...]. On ressent le poids de ses responsabilités et toute sa volatilité dormante. On assiste à son envie jaillissante de fuir et à un plan d’exécution dont la vie qui s’ensuivra n’est aucunement planifiée, car ce qui compte, après tout, c’est de s’extirper de sa vie actuelle; se déraciner de son ancien “Je”. »
Edith Malo, Bible urbaine
« Nous sommes frappés par ce texte habilement écrit, sincère et dur. Si, parfois, on accepte d’abandonner parents, fratrie et conjoint, comment peut-on abandonner son enfant ? Est-ce que le temps ou l’absence apaisent les maux et les mots ressentis à un moment de notre vie ? Comment vivre avec le manque ? Autant de questions que pose Rébecca Déraspe à travers un intelligent montage parallèle de plusieurs lignes de temps, de ligne de vie. On saute d’une temporalité à une autre où se mêlent et s’entremêlent de multiples séquences. Avec une narration tendant tantôt vers un objet cinématographique, tantôt romanesque, sans trop jouer pour autant avec ces artifices, la mise en scène est au service de ce texte fort et poignant. C’est à travers les âges de la vie, allant de la création de la parole jusqu’aux sensations ressenties avant la mort, que nous avons la chance de nous balader grâce aux expériences des différents personnages présents sur scène. »
Clara Bich, Atuvuca
« Ça m’a rappelé de manière magistrale comment j’aime le théâtre [...]. 8 acteurs et actrices [...] de grand talent, sans artifice. Un grand texte sur un sujet qui nous touche tous, qu’on l’avoue ou non [...]. »
Patrick Piérard, Sous le radar (CIBL)
« Le texte nous emporte progressivement en lui, comme dans un tourbillon humain. D’abord avec une envolée de mots simples qui décrivent l’essence des expériences d’un être qui grandit, ces mots précieux perdent leur banalité à force de répétition, et deviennent le fondement brumeux de nos êtres. »
Annie Dubé, mattv.ca
« J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai été touchée de toute sorte de façons et j’en ai parlé à tout le monde. Une petite mention spéciale au monologue final d’Éléonore Loiselle, qui interprète avec brio ce rôle d’enfant dont la mère s’est évaporée. »
Catherine Fournier, Boucle Magazine
Exister est une responsabilité à laquelle on ne peut jamais échapper. Le lien social fracturé et l’individualisation de nos identités nous gardent en tension constante. Il faut porter un « je » qui soit garant de nous-mêmes et faire valoir nos particularités dans un espace où le collectif nous raconte comment réfléchir le monde. À bout de ce que l’on a de souffle, le désir de disparaitre, ne serait-ce qu’un instant, des charges du quotidien, apparait parfois. Et par tous les moyens, on cherche à se retirer des pressions de notre rôle au sein de nos propres existences. Comme l’explique remarquablement bien David Le Breton dans son essai Disparaitre de soi, l’individu cherche constamment à disparaitre, à s’éjecter de sa réalité. Et il le ferait de toutes sortes de façons : consommer de la fiction, par exemple, serait une façon de disparaitre de soi. Au Japon, le phénomène des Évaporés est foncièrement perturbant. En effet, 100 000 japonais, chaque année, organiseraient leur disparition volontaire. Et vous? Comment disparaissez-vous de vous-mêmes? Est-ce l’alcool qui vous permet d’échapper à l’emprise de votre identité? Ou est-ce les longues marches que vous aimez prendre pour n’être nulle part et personne durant un temps limité? Et surtout, que feriez-vous avec la mise en scène de votre vie, si pouviez en redessiner complètement les contours?
Quand ma fille est née, j’ai eu un grand choc. Je l’appelle « le choc de la maternité ». J’ai compris, soudainement, que de ce rôle, celui de maman, je n’allais jamais pouvoir m’échapper. Et depuis, j’essaie, par l’écriture surtout, de comprendre comment rester sans m’effriter. Et doucement, calmement, comme un territoire qui se conquiert avec le temps, je trouve des réponses belles et immenses à cette question. Parce que si je suis en bataille constante avec moi-même, je connais la conclusion de ma guerre intérieure : je vais planter mes pieds à côté de ceux de ma fille. Même si parfois la vie et sa féroce urgence d’hurler, me donne envie de m’évaporer au-delà de l’exigence du quotidien.
Les textes n’apparaissent pas tous de la même façon. Certains s’affirment d’emblée avec leur humour caractéristique et leur structure classique. D’autres savent d’entrée de jeu de quoi ils veulent parler, ce qu’ils veulent montrer du monde. Celui-ci est arrivé sur la pointe des pieds, sans que je ne comprenne trop pourquoi il voulait prendre sa place ici. Pour en parler de façon honnête, je dirais que j’ai écrit Ceux qui se sont évaporés comme on cherche à répondre à mille questions à la fois, comme on s’assoie pour observer le mouvement de nos incapacités collectives. Nos cris silencieux.
Rébecca Déraspe
Le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui est entièrement dédié à la dramaturgie d’ici. Depuis plus de cinquante ans, il supporte la création, la production et la diffusion d’œuvres québécoises et canadiennes d’expression française. Il défend un théâtre d’auteur ainsi qu’une réflexion moderne et sans compromis sur les enjeux contemporains. Adhérer au CTD’A, c’est laisser sa trace dans l’histoire ; la nôtre, celle qui s’écrit au présent.
Critiques
Publié le 18/04/22« [Geneviève Boivin-Roussy] est extraordinaire dans le rôle principal. Autour d’elle, Josée Deschene et Éléonore Loiselle sont extrêmement touchantes, Vincent Graton, Reda Guerinik, Tatiana Zinga Botao, Maxime Robin sont très solides. Et que dire Élisabeth Chouvalidzé, qui est une octogénaire et qui est un trésor national à voir comme ça sur les planches. La mise en scène de Sylvain Bélanger laisse toute la place aux acteurs et à ce texte immense de Rébecca Déraspe, dans sa poésie, dans son humour, dans son humanité. »
Vidéo
Un aperçu de Ceux qui se sont évaporés en images! Geneviève Boivin-Roussy, Élisabeth Chouvalidzé, Josée Deschênes, Vincent Graton, Reda Guerinik, Éléonore Loiselle, Maxime Robin et Tatiana Zinga Botao seront à l'affiche de la bouleversante pièce de Rébecca Déraspe dès le 14 avril avec une mise en scène de Sylvain Bélanger!
Album
Publié le 10/02/22Annulée après 8 représentations en 2020, Ceux qui se sont évaporés, de Rébecca Déraspe signe son grand retour sur les planches de la salle Michelle-Rossignol en 2020. Découvrez l'affiche réalisée par Gauthier Design!
Extrait
Publié le 02/02/22 Ceux qui se sont évaporés de Rébecca Déraspe« C’est facile de fantasmer sur soi ailleurs.
De se greffer à un monde
sans que ce monde là soit au courant. »
Nouvelle
Publié le 21/06/21Les Prix de la critique sont remis annuellement, à Montréal comme à Québec, depuis 1985 par le biais d’un vote des membres de l’Association québécoise des critiques de théâtre suivi d’une discussion. Ceux qui se sont évaporés de Rébecca Déraspe est finaliste dans la catégorie Meilleur texte original - Montréal en 2021.
Médias
Publié le 21/12/20Rébecca Déraspe, lauréate du prix Michel-Tremblay pour Ceux qui se sont évaporés en 2020, échange avec Luc Boulanger sur cette année particulière que nous venons de traverser. Une entrevue très intéressante où elle revient aussi sur son parcours, les conséquences de la pandémie sur son travail mais aussi sur ses futurs projets et sur ses engagements. À lire!
Nouvelle
Publié le 28/11/20Remis par la Fondation du Centre des auteurs dramatiques, le Prix Michel-Tremblay récompense depuis 2009 un auteur ou une autrice toutes catégories confondues pour le meilleur texte porté à la scène lors de la saison précédente. Rébecca Déraspe est lauréate du Prix Michel-Tremblay 2020 pour son texte Ceux qui se sont évaporés.
Médias
Publié le 11/08/20« Je voudrais vivre dans une société qui alimente la nuance plutôt que le despotisme de l’opinion. Je voudrais qu’on défasse le portrait aliénant de ce que c’est la réussite. Je voudrais qu’on se donne le droit de se transformer. » L’autrice Rébecca Déraspe a répondu aux questions du site Les libraires à propos de Ceux qui se sont évaporés et du phénomène des disparitions volontaires. Pourquoi, à l’instar du personnage d’Emma et de tant de personnes réelles, choisit-on un jour de partir sans laisser de traces?
Nouvelle
Publié le 04/03/20Rébecca Déraspe et Valérie Harvey, spécialiste du Japon, étaient invitées au micro de Pénélope pour parler de disparition. Des 100 000 personnes qui disparaissent chaque année au Japon, à ceux et celles qui décident de s'évaporer ici au Québec, une discussion passionnante sur ce phénomène, où l'autrice revient en profondeur sur ses inspirations et sur la création de Ceux qui se sont évaporés.
Album
Publié le 03/03/20Découvrez Geneviève Boivin-Roussy, Élisabeth Chouvalidzé, Josée Deschênes, Vincent Graton, Reda Guerinik, Éléonore Loiselle, Maxime Robin et Tatiana Zinga Botao dans Ceux qui se sont évaporés de Rébecca Dérapse, mis en scène par Sylvain Bélanger.
Livre
Publié le 03/03/20
Rébecca Déraspe
Leméac
17,00$
Disponible à la bouquinerie
Médias
Publié le 02/03/20« Dans les Évaporés, on veut écouter l’autre pour essayer de le comprendre. C’est ce qui est beau dans les salles de meetings comme les AA. [..] Il y a des leçons pour le jeu là-dedans. Le souci de se raconter avec beaucoup d’authenticité et le respect chez ceux qui écoutent. Écouter c’est s’engager. » Sylvain Bélanger était en entrevue avec Mario Cloutier pour parler de la création de Ceux qui se sont évaporés, à découvrir dès demain au CTD'A. À lire!
Citation
Publié le 02/03/20David Le Breton, Disparaitre de soi : une tentation contemporaine
« Chacun de nous est fait de bien plus d’imprévisible que de probable. Nos existences sont autant faites des occasions manquées que des évènements qui les ponctuent. Nul ne peut vivre toutes les virtualités qui étaient en lui, ni même les imaginer. Chaque instant qui passe laisse derrière soi une infinité de vies possibles qui n’ont tenu qu’à un souffle. Le hasard, ce que l’individu en fait, sa volonté de chance ou son abandon aux circonstances, dessinent des parcours personnels qui auraient pu être radicalement autres. »
- David Le Breton, Disparaitre de soi : une tentation contemporaine, Éditions Métailié, 2015
Médias
Publié le 02/03/20« Le spectacle est formellement éclaté, mais pour moi, il raconte l’histoire de Nina qui refait le casse-tête de la disparition de sa mère. Comme si tout était dans sa tête, qu’elle essayait de comprendre. Et il y a quelque chose de très important pour moi dans ce texte : au final, on a tous des trous, mais ce n’est pas ça qui nous définit. C’est comment on se construit autour de ce manque. » Très belle entrevue de Sylvain Bélanger et Rébecca Déraspe avec Marie Labrecque pour la création de Ceux qui se sont évaporés à lire dans Le Devoir!
3900
Publié le 01/03/20Qui n'a jamais rêvé de disparaitre? De changer de vie? En échp à la création de Ceux qui se sont évaporés de Rébecca Déraspe, l'auteur et psychanalyste Nicolas Lévesque expose les motivations et les effets de ces disparitions volontaires.
Médias
Publié le 21/02/20À l'occasion de la création de Ceux qui se sont évaporés, URBANIA s'intéresse à la possibilité de disparaitre à l'ère du tout-numérique et des réseaux sociaux. Dans un article en partenariat avec le CTD'A, Pier-Luc Ouellet s'est entretenu avec Anne-Sophie Letellier de Crypto.Québec pour évaluer l'ampleur de notre présence sur le web.
Album
Publié le 21/02/20Les répétitions de Ceux qui se sont évaporés battent leur plein! Geneviève Boivin-Roussy, Élisabeth Chouvalidzé, Josée Deschênes, Vincent Graton, Reda Guerinik, Éléonore Loiselle, Maxime Robin et Tatiana Zinga Botao travaillent sous les regards concentrés de l'autrice Rébecca Déraspe, du metteur en scène Sylvain Bélanger et d'une partie de l'équipe de création.
3900
Publié le 15/02/20Chaque année, 100 000 Japonais choisissent de disparaitre. Notre collaboratrice à la rédaction Sophie Gemme nous livre ses impressions à la lecture de l'ouvrage Les évaporés du Japon qui leur est consacré.
Extrait
Publié le 30/12/19 Ceux qui se sont évaporés de Rébecca Déraspe« Maman elle s'est évaporée comme ça
Pis elle a laissé des traces d'elle
à l'intérieur de nos corps
De nos coeurs
En fait
Maman est une maman vapeur
Pis chaque fois
Qu'il va pleuvoir
Ça va être comme si on recevait des morceaux de maman sur notre tête »
Nouvelle
Publié le 14/05/19Comme point de départ de Ceux qui se sont évaporés, il y a ce phénomène qui a interpelé son autrice Rébecca Déraspe : chaque année au Japon 100 000 personnes disparaissent sans laisser de trace, du jour au lendemain, aidés par des agences spécialisées. Par honte ou pour lutter contre le déshonneur, ils se débarassent de leur passé et vivent clandestinement le reste de leur vie. Pour en savoir plus, nous vous conseillons l'excellent livre de Léna Mauger et Stéphane Remael.
DURÉE
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PUBLIC SCOLAIRE
Nous proposons un tarif réduit à 20$ pour les groupes de 20 étudiant·e·s ou plus. Toutes les informations sont disponibles ici.
Niveaux scolaires : secondaire 2e cycle, collégial, universitaire.
Thèmes abordés : disparition, famille, maternité, nouveau départ.
Pour toute réservation, merci de contacter Luc Brien.
PRODUCTION
une création du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui
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