La Saint-Jean du p’tit monde

Illustration de l’axiome post-einsteinien à l’effet que le passé est le futur du présent, animé par une galerie de personnages qui portent tous la griffe d’un auteur comique original — également comédien et musicien — La Saint-Jean du p’tit monde, dont une première version a étét présentée en 1980 au Studio de l’École Nationale de Théâtre dans le cadre d’un exercice public, se déroule comme un vaudeville fin-de-siècle, truffé de couplets, qui loucherait simultanément vers le cinéma muet des années vingt, le broadway musical des années trente et le flashback hollywoodien des années quarante : ce qui par le truchement de ce qu’elles allaient devenir, nous donne une image — assez conforme à l’idée qu’on s’en fait — des années dix au Québec. 

« Enfin un spectacle pour faire rire qui réussit sur toute la ligne. C’est un premier pas public de géant que pose le jeune dramaturge Gilbert Turp. »
Jacques Larue-Langlois, Le Devoir

« Un spectacle enlevé. »
Martial Dassylva, La Presse

« Together they [the cast] electrify the stage in this extended cliche, which is intermittently quite funny textually and at all times entertaining. »
Maureen Peterson, The Gazette